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Sans titre
13/08/2023 17:46
24.07.2016
C'est l'effort de deux poumons qui s'emplissent,
Le creux de la peau jeune, qui se plisse,
Le crissement des genoux sur la terre,
La latence du gong dans les artères.
Les craquements secs de la carcasse,
Martèlent, durs, le chemin de la vie.
Le rictus glacé, démasqué, grimace,
Face aux candeures à la bouche putrie.
Qu'elle est lourde à trainer cette carcasse,
Qu'ils sont cagneux ces genoux mal construits,
Qu'elle saigne cette humanité dégueulasse,
Qu'il faut sauver au précipice de la vie.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe
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13/08/2023 17:36
03.06.2016
Je ne sais plus qui nous sommes,
Dans ce monde de psaumes,
Racé, tracé en somme,
Pour des suceurs d'axiomes.
J'ai perdu le chemin,
Qu'on grattait de nos mains,
Tel un dru parchemin,
Déroulant le destin.
Imbibé d'utopies,
De peurs bleues, bues, tapies,
De tétaniques bris,
Et blême Ataraxie.
Les lueurs d'évaporent,
La vie tourne plus fort,
Perdu ! Mon vain décors,
Gagné ! Face à la mort.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe
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13/08/2023 17:30
30.03.2016
J'aime la vérité, même celle qui blesse car je préfère une mandale réelle à un baiser de synthèse.
J'préfère la vérité au dessus de tout car ça ne m'intéresse pas de construire un système de pensée sur des mensonges.
J'accepte la réalité sous toutes ses formes parce qu'elle est.
Ca ne veut pas dire qu'elle est bonne ou mauvaise. Mais au moins elle est.
A partie de là, à moi de juger.
A nous de changer,
S'il le faut.
Je chéris la vérité comme un enfant malmené.
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Thruth. Even if it hurts deeply.
Even if it strikes me right in the plexus.
I'd rather feel the right pain than the wrong joy,
I can face a right pain but get destroyed by a wrong joy.
I don't experience regret. Regret is when you re-do the past again and again.
Regret is when it's never good enough.
Regret strikes you and kills your rage to keep going.
I build on what I have and I'm proud of every stone I ever put because that makes me who I am.
And I love myself.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe
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C-3
15/01/2019 11:32
Je vois notre reflet jauni sous l'éclairage blême d'une vitre en mouvement,
Je vois des milliers de veilleuses qui défilent comme une procession sur le calme létal de la ville.
Il est 7H37 ici, tout le monde fini de rêver à la vie qu'il n'a pas,
Y'en a deux ou trois là au fond du wagon qui regardent dans le vide le fond de leur lit.
Ils ne pensent à rien, à la journée, à rien, aux problèmes, à rien, à l'avenir, à rien, au passé, à rien, aujourd'hui, c'est vendredi.
À rien, au fond, qui sait ce qu'ils pensent ?
C'est comme une forêt de réverbères clairsemés, une file d'étoile linéaire artificielle.
Je vois des quais gris et déserts comme des esplanades mortelles d'où démarre le grand saut pour la prochaine station.
Je vois des sièges solitaires, des visages baissés sur des carrés connectés, des yeux loin du monde, dans un autre, peut être.
Je vois des ongles cassés, crispés sur un stylot bon marché.
L'inspiration qui tatoue sur des pages attachées la température d'une presqu'aube détachée.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe
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Bribes démembrées
28/10/2017 12:22
La pulpe de moi,
mes particules
tes désirs
infimes
frêles
Le bruit de mes doigts
brume de larmes
te haïr
vapeur
d'elle
Anti tout et toi,
Traumatisée
si vieillir
tue mon
ciel
La PrInCeSs Du CrEpUsCule
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