Les yeux équarquillés sur un vide incertain,
Je hurle en silence, ça résonne sans fin.
Qu'il fait sombre ici. Il y a comme une poigne,
Infiltrée en moi pour que je ne me soigne.
.
Sur mon ventre elle appuie ; mes poumons qu'elle comprime,
Veulent inspirer la vie mais s'éttoufent et oppriment,
Les mots qui soulagent, les cris de détresse,
les discours qui saignent, le desespoir qui agresse.
.
La griffe sournoise rampe sur mon thorax,
Et, dure et froide, elle continue dans l'axe
Craquant les côtes pour se frayer un passage,
Vers celui qui frappe depuis mon plus jeune âge.
.
Elle plonge inexorablement vers le rubis,
Et m'extorque un hurlement sauvage et muet.
ça transperce difficilement ! ça saigne !
ça se débat ! S'écrase ! C'est l'Hémorragie !
ça oui c'est moi. Aah ! Psychadélique de rage !
Inspirer, . . . Expirer, . . . , dormons, la douleur hait.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe