Maintenant on est au temple de Debod. Le toit du monde, le nid de l'aigle.
Là où meurent les derniers rayons du soleil. Tout autours, on voit les contours de nuages à peine esquissés.
La banlieue madrilène se découpe sur la fin du jour. Inégale et pourtant si uniforme. Les gens cherchent l'infini, attendent la fin du monde immédiatement présent en s'accrochant au barrières qui ouvrent sur le panorama.
Tout n'est qu'à moitié visible quand le soleil rend aveugle nos yeux fixés sur l'horizon. les silhouettes se meuvent accompagnées d'auréoles de lumière, dansent autour du temple et se rapprochent, même infiniment, du mirador.
Je ne vois pas très bien les visages. La clarté a imprimé sur ma rétine son filtre protecteur et je ne devine plus que la suggestion des corps, laissant à mon imagination le soin d'inventer le reste.
Le cercle est tout proche sur l'horizon et plus direct que jamais.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe