Mes ongles se sont brisés sur tes promesses,
Mes mains se sont plaquées sur tes fesses,
Mes lèvres ont courru sur ton dos,
Ma langue a enmuré tes mots.
Ici, plus de brouillard, plus de senteurs colorées,
Arrachée à ton monde qu'est le monde révé,
Il faut s'ouvrir bassement à la réalité.
Réalité sans Toi, toi qui n'existe pas.
Je t'ai tenu si fort,
Mes bras en tremblent encore.
Tu es parti si vite,
M'oubliant dans ta fuite.
Omniprésent le jour, ton songe m'accompagnera
Comme si tu étais Toi...mais tu ne m'appartiens pas.
Tu es à mon subconscient, mon conscient, mon inconscient ;
Tu n'es rien ici, et tout pour moi, moi qui me mens tant.
Je me meure sans ton souffle
Quand mon monde halletant souffre
De devoir attendre l'ombre prochaine,
Pour que de nouveau, peut être, nos âmes s'enchaînent.
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe...