Comme si j'avais pris un souffle de trop,
De cette fumée qui rentre dans la peau,
Je vois des choses qui ne sont pas,
Je ne vois pas... Je ne me souviens plus...
Pourquoi la sorcière embrasse les tours du burkinafasso ?
Pourquoi tu es elle et dans la rue ?
Comme possédée par la fièvre,
Tout ce que j'entrevois se met à tourner.
J'ai chaud, j'ai froid et si je me lève,
J'ai peur de vomir ce qu' il me reste d' Humanité.
Comme si j'avais tout oublié,
Je vois des fragments dans la pénombre :
Une rue sombre, une voiture, une ombre...
Le bruit cassant d'un choc qui à tout ébranlé.
Comme avec les os cassés,
Le cerveau altéré, la machoire brisée,
Je reste immobile et muette,
De peur de perdre la tête.
Comme sous l'emprise de la morphine,
J'oublie, calme, la douleur des fractures.
Les plaies, les traumatismes ne sont rien.
Tout l'univers est flou et iréel.
Je marche, je tombe !
Puis, au sommeil sans rêves je succombe.
Je suis malade.
Quand j'ouvre les yeux je ne vois pas.
Je suis malade.
Quand j'écoute, je n'entend pas.
Je suis malade.
Quand je vis je n'y crois pas.
Je suis Malade.
...La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe...