La flamme bleuté des nuits qui s'étirent révèle
Des ombres invisibles entre les papillons noirs
Dans le cortex frontal anesthesié qui veille.
On se shoote au café pour oublier la vie
Décaféinée qui chuchotte des horreurs
Aux garçons à talons et filles en treillis.
J'ai les phalanges qui s'effritent à force de
frapper dans les nuages.
Elles craquent contre l'Insomnie qui me nargue
se saignent sur la page.
Le monde est réel comme une poignée de sel
Projetée dans tes yeux
Ecarquillés devant le vide qui recèle
Ton air tuberculeux.
Ca marche à l'envers, à reculons, les pieds par terre ;
Ca se convulse, exorcisé, vers le ciel austère.
-Aux nuits sans fin-
La PrInCeSs Du CrEpUsCuLe